Dans un monde où chacun se dit « expert en recrutement », où les profils LinkedIn affichent « talent acquirer ninja », et où les annonces promettent monts et merveilles… On ne sait plus reconnaître un bon recruteur.
COMMENT RECONNAÎTRE UN BON RECRUTEUR ?
Celui qui ne vend pas du rêve, mais qui construit des rencontres professionnelles qui durent. Celui qui fait gagner du temps, de la clarté et de la confiance aux deux parties. Celui qu’on appelle encore un an après pour dire « merci, j’adore ce job ».
Entreprise en recherche. Talents en quête de sens et de transparence. Un marché tendu, des CV qui circulent, des candidats qui comparent, des employeurs qui peinent à attirer.
Tout le monde veut le bon match. Tout le monde dit savoir recruter. Mais sur le terrain, ce n’est pas toujours ça.
Puis arrive le moment critique.
- Une embauche ratée.
- Un recrutement urgent.
- Un manager qui grogne : « on n’a pas les bons profils ».
- Un candidat qui glisse : « l’entretien m’a laissé un goût bizarre ».
Bref, quelque chose cloche. Et c’est là que l’on réalise : un mauvais recrutement coûte cher. Humainement et financièrement.
Alors, comment distinguer un recruteur moyen d’un recruteur vraiment bon ?
LES 5 SIGNAUX QUI NE TROMPENT PAS.
1 • IL ÉCOUTE VRAIMENT.
Un bon recruteur ne commence pas par parler. Il comprend avant d’évaluer.
Il pose des questions, reformule, creuse, va chercher ce qu’on ne dit pas toujours spontanément :
- Ce qui est vraiment attendu du rôle
- Ce qui motive réellement le candidat
- Les non-dits culturels
- Les attentes en termes de rythme, d’autonomie, de mode de travail
On le reconnaît quand :
On sort de l’échange en se disant : « Il/Elle m’a compris·e. »
2 • IL CLARIFIE VRAIMENT .
Pas de flou, pas de « on verra », pas de fiches de postes vagues.
Un bon recruteur sait que la clarté crée la confiance et évite les désillusions.
Il rend les missions concrètes.
Il parle réalité, pas buzzwords.
On le reconnaît quand :
Tout est limpide : missions, enjeux, rythme, culture, salaire, évolutions possibles.
Rien n’est laissé au hasard, ni au « ça dépend ».
3 • IL CHALLENGE AVEC BIENVEILLANCE.
Un bon recruteur ne fait pas juste un tri. Il aide à réfléchir. Il pose les questions qui font avancer :
- « Pourquoi cette transition maintenant ? »
- « Qu’attendez-vous vraiment du prochain poste ? »
- « Comment réagissez-vous quand… ? »
Pas pour piéger. Pour faire émerger la vérité du parcours.
On le reconnaît quand :
On ressort de l’entretien un peu plus lucide… et un peu plus fort.
4 • IL COMMUNIQUE TOUT LE LONG.
Le silence radio ? Impossible.
Un bon recruteur sait qu’un candidat informé est un candidat respecté.
- Mises à jour
- Feedback
- Visibilité sur les étapes
- Retour même quand c’est non
Parce qu’on ne joue pas avec l’avenir des gens.
On le reconnaît quand :
On ne se demande jamais « mais qu’est-ce qu’ils font ? »
5 • IL SE SOUCIE DE L’HUMAIN AU-DELÀ DU CV.
Un bon recruteur ne cherche pas le meilleur profil du marché. Il cherche la meilleure rencontre.
Il regarde :
- Les motivations profondes
- L’alignement humain
- La projection durable
- L’épanouissement mutuel
Pas juste « qui coche toutes les cases ».
On le reconnaît quand :
On se sent considéré comme une personne, pas comme une ligne dans un CRM.
Quand un bon recruteur intervient, tout change :
- Moins de doutes
- Des recrutements durables
- Des candidats respectés
- Des managers rassurés
- Une entreprise qui avance avec des gens alignés, pas seulement compétents
Là où d’autres collectionnent des CV, lui/elle construit des trajectoires.
Un bon recrutement n’est pas une transaction. C’est un engagement réciproque.
Et les bons recruteurs ne brillent pas seulement par leurs outils ou leurs process… Mais par leur capacité à écouter, comprendre, challenger, accompagner, éclairer et connecter les bonnes personnes, au bon moment.
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