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Doc’Recruteur #6 : La désirabilité sociale

C’est la rentrée, nous revoilà : darla dirladada 🤓

On ne vous a pas oublié, on a fait un petit break.

Mais on est toujours là (coucou).

Pas de panique. La flamme ne s’est pas éteinte.

On aime toujours autant babiller avec vous !

 

 

DOC’ RECRUTEUR : LA DÉSIRABILITÉ SOCIALE

Moteur… ÇA TOURNE 🎬

On peut imager ça de plein de façon.

Par exemple, l’hôtel que vous avez booké cet été…

C’était pas la même chose à la réservation !

Dites donc. Les belles photos, le bel angle…

Et LA VOIE FERRÉE QUI PASSE SOUS LA FENÊTRE.

Le jacuzzi qui est en fait une petite piscine non chauffée…

Le petit déjeuner en supplément qui n’était pas indiqué…

La localisation loin des transports en commun…

Mais c’était pas prévu tout ça 😭

 

 

Hep, hep, hep. 

On va pas remuer le couteau dans l’alien plus longtemps. 👽

Outre vos vacances ratées, ici on veut parler recrutement.

Aussi absurde que ça puisse paraitre, on peut faire un lien entre :

  • • les déboires de vos congés
  • • les entretiens d’embauche

Eh ouais, c’est pas des blagounettes.

 

C’est quoi la désirabililililité sociale ?

(Ça a embêté votre cerveau non ? 🤡

Le retour des biais, c’est pour aujourd’hui. 

La désirabilité sociale c’est un biais qui amène quelqu’un à se présenter sous son meilleur profil à ses interlocuteurs.  

Il met certains aspects en avant pour être apprécié. 

Le hic, c’est que ça ne reflétera pas sa vraie personnalité, celle qu’il va déballer une fois en poste. ✨

 

 

Cette distorsion de l’information, elle peut se présenter sous deux formes.

On peut en avoir : 

  • • Conscience (gestion des impressions) : modification des réponses et actions pour contrôler la manière dont les autres perçoivent la personne -ce qui fait que cet aspect n’est pas strictement un biais cognitif-.
  • • Ou pas (auto-illusion) : la personne est convaincue de ce qu’elle dit. Ce sont des informations véridiques pour elle.

 

Ça prend quelle place dans le recrutement ? 

Le candidat, pendant le processus de recrutement, peut y avoir recours pour paraitre mieux qualifié par exemple.

 

 

Il répondra aux questions de façon à faire dire au test de personnalité ce que le recruteur veut entendre. 👂🏼

En soit, ce n’est ni une bonne – ni une mauvaise chose. Il appartiendra malgré tout au recruteur de mesurer l’authenticité et la qualité de l’engagement de son candidat.

C’est un paramètre important à analyser puisque les compétences d’une personne sont variables. 

Notamment avec :

  • • L’expérience
  • • Les formations

Mais la personnalité, elle, reste globalement figée chez l’adulte. 

 

 

On a une solution, cap’taine ? 

L’entretien est une situation artificielle. Donc on peut avoir des réponses artificielles. 

Et parfois même des deux côtés (pas chez nous, hein 💛)

La solution miracle ? Il n’y en a pas vraiment.

Nos tests de personnalité définissent un niveau de désirabilité sociale ce qui nous aident dans notre appréciation finale.

Et nous, on débriefe systématiquement ces tests avec le candidat.

Un échange en toute transparence : on demande des exemples, du concret.

Tout ce qui peut nous permettre de déceler certains décalages (conscients ou non) entre ses réponses au test et la réalité.

Le principal, pour avoir un échange le plus authentique possible (comme nous), c’est de mettre le candidat à l’aise au début de l’entretien. 

 

 

Ici, on est dans un environnement dépourvu de jugement.

VOILÀ. ✅

Un p’tit sujet sympa pour une reprise en douceur.

Ciao 🫶🏻

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Revoilà le doc’ pour une petite revue sur un ami qu’on connait tous plus ou moins bien : lestress.

On l’aime pas toujours trop trop, celui là.

 

 

 

DOC’ RECRUTEUR : PAS DE STRESS… ON DÉCOMPRESSE 🧘🏼‍♀️

On aurait pu vous citer la célèbre publicité, oui.

Mais on voulait pas pousser le bouchon trop loin, Maurice.

Et on n’aura pas mangé tous les ChocoSui’s, nous, au moins. 🐟

C’est quoi le stress ? 

On va définir ça comme une réponse physiologique de notre organisme pour s’adapter à une situation qui nous met dans l’inconfort : une menace, un enjeu ponctuel.

Notre corps se met en alerte [S.O.S] pour se protéger lorsque l’on a le sentiment de perdre le contrôle sur ce qu’il se passe. On entre dans un état d’hyper vigilance 🚨 et tout devient super important.

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Cette réponse elle peut toucher notre :

  • Cœur
  • Respiration
  • Tension musculaire
  • Sécrétion d’hormones
  • Aspect psychologique et psychique

 

On est vite confronté à des modifications hormonales et métaboliques. On s’agite face à une réaction :

💚 – Brève : alors on fini par s’adapter à la situation

OU BIEN

🆘 – Intense/durable/chronique : alors on fini par en souffrir

Pour trouver un bon équilibre, on va rechercher un maintien stable de notre petit milieu interne. Peu importe les conditions externes ou les agressions de l’environnement dans lequel on se trouve.

En gros pour résumer, c’est un mécanisme de survie qui se déclenche. On se pare de notre bouée de sauvetage ! #PLS

Comment ça s’implante au travail ? 

Au bureau, quand il se passe un truc, on a plein de ressources qui se mettent au travail pour essayer d’y faire face et pour tenter d’y trouver une solution.

Ça peut aider à tout surmonter mais ça peut aussi devenir excessif et se répercuter sur notre santé. 🚑

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Et des situations, il y en a à gogo :

• Conflits de valeurs

• Intensité du travail

• Facteurs personnels

• Absence d’autonomie

• Exigences émotionnelles

• Manque de formation ou de compétences

• Changements, manque de temps, pression

• Relations et rapports sociaux / climat social

• Conciliation vie professionnelle / personnelle

• …

À quoi je sais que je suis stressé.e ? 

Une situation jugée stressante, c’est hyper subjectif. C’est propre à chacun. On ne perçoit pas tous les choses de la même façon. 🤌🏻

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D’ailleurs, les femmes sont plus touchées par le stress que les hommes. Et c’est aussi le cas d’autant d’employés que d’employeurs.

Des symptômes du stress, en voilà :

  • Irritabilité
  • Dépression
  • Maux de tête
  • Anxiété, agitation
  • Fatigue, insomnie
  • Tensions musculaires
  • Sautes d’humeur, hypersensibilité
  • Accélération de la fréquence cardiaque
  • Affaiblissement des défenses du système immunitaire

Ça impacte quoi sur mon job ?

Et en plus de toucher à notre santé mentale et physique, ça détériore nos capacités de travail : 🤦🏼

• Productivité

• Concentration

• Prise de décision

• Confiance en soi

• …

On fait quoi, alors ?

Attention, attention surprise : on évite que le stress ne devienne intense et chronique ! ✨

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👨🏻 💻 Côté employeur

  • Favorisez l’autonomie
  • Faites de la prévention
  • Soyez à l’affut des comportements
  • Faites attention aux postes de travail
  • Encouragez l’entraide et le développement personnel
  • Adaptez votre stratégie selon l’environnement de travail
  • Ne tolérez aucune forme de harcèlement ou d’intimidation
  • Soyez un soutien social, apportez une reconnaissance au travail
  • Donnez des perspectives de progression de carrière, de formation
  • Ayez des exigences raisonnables et donnez des tâches diversifiées
  • Identifiez la première cause de stress dans votre environnement pro

👷🏻 Côté employé

  • Prenez du recul
  • Méditez, ouvrez vous à la sophrologie
  • Réévaluez votre stress, questionnez vous sur les enjeux de la situation
  • Faites du tri dans votre vie perso et pro, apprenez à déléguer et à dire non
  • Faites jouer votre système parasympathique* pour ralentir les effets du stress
  • Consultez un professionnel pour vous faire accompagner sur la gestion d’un événement stressant
  • Adoptez un mode de vie équilibré : faire du sport, manger sainement et avoir une routine à heures fixes

En tout cas, notre perception du stress (positive ou négative), détermine s’il va être nocif ou non pour nous. ☢️

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* Une des trois divisions du système nerveux autonome ou viscéral (nos organes internes dont nos vaisseaux sanguins).

Bon ben voilà, on a bien balayé la terrasse. 😍

Maintenant plus d’excuse, vous êtes incollable (ou presque).

On vous dit à bientôt pour un nouveau p’tit numéro sur les neuros’.

Ciao. 👋🏼

Quand on vous parle biais, ça vous inspire quoi?

Non. Mamie Charlotte, ce n’est pas pour la couture…

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DOC’ RECRUTEUR : PRENONS LE PROBLÈME DE BIAIS 🤪

Lumière sur les biais cognitifs !

Aujourd’hui, ça promet d’être riche en infos.

On s’y colle dès maintenant, c’est la première de l’année.

 

On lui refait le portrait ? 🥊

Mais qu’est ce que c’est que ça encore.

Un petit truc qui nous habite, tous, chaque jour.

Parce qu’il est difficile de passer outre, même si on peut les analyser et les comprendre.

Un biais cognitif, c’est un schéma de pensée qui nous permet de porter un jugement rapide sur quelque chose.

Vite fait, b̶i̶e̶n̶ ̶f̶a̶i̶t.

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C’est cool, mais c’est quoi le panel ? 🤔

Petit zoom sur nos 4 fantastiques.

1// Le biais d’ignorance vous ne savez pas qui vous êtes.

 

C’est pas le plus fun, mais il faut qu’on en parle.

Ça traduit la sous-estimation de notre incertitude ou l’imprécision d’une situation/information à cause d’un manque de connaissances ou de compétences.

Du balai les erreurs de jugement et les décisions inadéquates.

Le remède à ça, c’est de se renseigner davantage avant de prendre une décision.

Soyons conscient de nos propres limites de connaissance !

C’est pas honteux de ne pas TOUT savoir, no worries.

C’est NORMAL.👌🏼

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2// Le biais d’acquiescement vous ne parvenez pas à dire non.

 

Ça, c’est quand on a tendance à s’aligner sur l’opinion d’autrui… même si on n’est pas d’accord.

Par exemple pour :

  • Éviter des conflits
  • Échapper à l’intimidation
  • Être considéré comme conforme

Mais c’est ballot, ça entraîne souvent des décisions qui ne sont pas réfléchies ou qui ne tiennent pas compte des opinions et des besoins des personnes concernées.

Donc prenez le temps d’explorer les preuves et les arguments, le pour et le contre d’une idée avant de vous prononcer.

Pesez tout ça… dans votre esprit, pas votre balance. Ça marchera pas. 🙃

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3// La désirabilité sociale : vous montrez votre meilleur profil.

 

N’en déplaise à notre métier de base, avec ce biais, on se vend à celui qui nous sourit.

La désirabilité sociale c’est quand on adapte notre discours parce que :

  • On veut plaire à notre interlocuteur
  • On veut coller à l’image souhaitée

Ça arrive lorsqu’on cherche à être apprécié, aimé ou respecté par les autres.

Mais quoi qu’il en soit, les résultats finaux ne reflètent pas la réalité.

Par exemple, pendant un entretien d’embauche, une personne pourrait dire qu’elle est très organisée, même si ce n’est pas tout à fait vrai, parce qu’elle pense que ça va l’aider à être embauchée.

CQFD : restez vous-même. 😌

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4// Le biais de tendance centrale : vous ne vous mouillez pas.

 

C’est la tendance à ne pas trancher son avis.

Une erreur de jugement qui se produit lorsqu’on ne prend pas en compte toutes les informations disponibles et qu’on se concentre juste sur la moyenne ou la tendance générale.

Par exemple, si vous regardez seulement la note moyenne d’un groupe d’élèves, vous pourriez ne pas remarquer un élève qui a obtenu une très mauvaise note ou à l’inverse, un élève qui a obtenu une très bonne note.

Pour éviter ça, on traite toutes les données en notre possession, y compris les valeurs extrêmes, pour avoir une vision complète de la situation. 👀

 

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Ben voilà, on a un peu dégrossi la zone. Vous en avez pensé quoi de ce nouveau numéro des Babillardes ?

Nous ça nous plait bien, de vous apprendre des p’tits trucs pas piqués des hannetons.

Dites-nous tout. Le Doc’Recruteur vous lit depuis son bloc.

 

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À dans un mois ! 👋🏼

On a rien trouvé de mieux qu’illustrer cette nouvelle édition par Alan Grant [Jurassic Park]. 🦖

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Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, on va passer au microscope les tests de personnalité pour en étudier leur squelette.

DOC’ RECRUTEUR : SUR LES TRACES DU BIG FIVE.

Bien le bonjour, ami aventurier.

Le Doc’ se met un peu en retrait cette fois-ci.

On va parler d’histoire !

C’est pas le Big Foot, normalement ? 

Nope.

On a bien dit Big Five.

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On est back pour l’an 1981 ! 🥳

Lewis Goldberg débarque avec son modèle descriptif de personnalité dont beaucoup de tests sont maintenant issus.

Vous voulez qu’on décortique la boule à facettes?

C’est parti, on va faire un carnage.

 

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Basé sur 5 traits bien définis (big FIVE… 5, mh?), ils incluent les facettes suivantes :

1) Ouverture : art, émotion, aventure, créativité, imagination, curiosité

2) Conscience : autodiscipline, respect des obligations, organisation, perfectionnisme

3) Extraversion : énergie, émotions positives, stimulation, sociabilité

4) Agréabilité : compatissance, coopération, flexibilité, patience

5) Émotivité : appréhension, anxiété, dépendance, sensibilité

Et c’est autour de ces tendances là que gravitent les questions !

 

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Ben c’est quand même bien subjectif, tout ça. 😒

Alors oui… mais non… mais oui…

Le tout, c’est de faire une belle synthèse de toutes les réponses en se vidant la tête.

Sans préjugés.

Oust.

Parce qu’au final, on est tous différents et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse quand on parle de personnalité.

Pour se faire un avis, on échange avec les candidats.

On cherche à comprendre en rendant les résultats concrets, avec des exemples (par exemple).

 

 

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Mais il n’existe qu’un seul modèle, en fait ?

Il faut dire qu’Ashton et Lee sont passés par là, depuis le temps, pour faire une V2 de la bête.

En 2004, deux psychologues ont publié une nouvelle version de ce squelette déjà bien complet (elle aussi mise à jour en 2009).

Fini les 5 traits de perso. Maintenant on compte 6 facteurs à évaluer et c’est ce qui différencie HEXACO du BIG FIVE. 🖐🏻

 

Dites-m’en plus, on veut des détails.

Avec HEXACO, on retrouve toujours :

• Ouverture

• Conscience

• Extraversion

• Agréabilité

• Émotivité

Mais on ajoute aussi l’Honnêteté-Humilité qui prend en compte la sincérité, l’équité, le désintéressement à l’argent ainsi que la modestie.

 

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Ah oui oui, il est sympa celui là.

Et parmi toutes ces dimensions là, on évalue également la bienveillance : l’altruisme, l’antagonisme.

Mais encore une fois, ce sont des résultats à prendre avec des pincettes.

Il faut faire attention aux vilains biais cognitifs. 👺

Ça montre les crocs.

 

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Bon alors, ça vous a plu ?

Dans le prochain épisode de ces babillardes trop géniales, on vous propose de vous en dire plus sur les biais cognitifs.

Êtes-vous prêt à nous suivre pour la suite…?

 

À plus dans le bus ! 🚌

 

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L'HUMAIN AU CŒUR DES ORGANISATIONS

Quoi d’neuf docteur?

Le mois dernier on vous proposait une petite introduction sur la présence des neurosciences dans le domaine du recrutement.

Maintenant que les fondations sont solides, on va pouvoir se pencher plus en détails sur les tests de personnalité !

MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CETTE DIABLERIE ?

Pour la faire courte, c’est une série d’épreuves qui permettent d’étudier les aspects non-intellectuels de la personnalité :

     💪🏻 L’aspect conatif : relatif à la motivation et à la volonté

     ♥️ L’aspect affectif : relatif aux sentiments, aux émotions et à la sensibilité

On vient identifier les préférences, le ressenti, les souhaits du candidat, ses affinités personnelles avec une série de questions.

Sans prendre en compte : ni les connaissances ni les aptitudes de cette personne.

 

VOUS N’ALLEZ PAS RENTRER DANS MON CERVEAU, QUAND MÊME ?

Si. Lobotomie. Non on rigole.

Les compétences comportementales sont de plus en plus importantes pour les employeurs.

Et vérifier les softskills d’un futur salarié, ça permet de déterminer son adéquation avec la culture d’entreprise, l’équipe et le poste qu’on lui propose ; de mieux cerner sa personne.

Ça nous forge un avis objectif et ça nous aide à prendre une décision dans le recrutement.

 

Le processus est maintenant standardisé et tout le monde est évalué sur la même base.

On contre nos biais de jugement (autrement dit biais cognitifs).

ET DONC, DANS L’IDÉE, ÇA MARCHE COMMENT C’TRUC DE PERSONNALITÉ ?

Chaque test se démarque en fonction de son stimulus (ici, le contexte qui va déclencher une réaction chez le candidat).

Et on parle pas d’un mobile licorne au dessus d’un tapis d’éveil.

Le candidat est projeté dans une situation où chacune de ses réactions spontanées traduisent un pan de sa personnalité.

ATTENTION (encore). Les résultats ne signent pas la fin. Le test de personnalité est un outil d’interprétation au matching candidat/poste.

Il nécessite un échange avec la personne l’ayant passé : on décortique et on analyse chaque élément pour en déterminer la véracité.

OK, OK. MAIS ÇA SE BASE SUR QUOI CES FAMEUX RÉSULTATS DE TESTS DE PERSONNALITÉ ?

Les résultats des tests de perso sont basés sur la synthèse de chacun des traits centraux de la personnalité qu’on a étudié.

C’est flou ? Dans la prochaine édition des babillardes, on vous présentera deux « squelettes » de modèles de test et leurs différences !

Enfin si vous êtes sages… 

A tché fêtes de Pâques 😜

Cloé • Le couteau suisse de la com’ des Authentiques Recruteuses.

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Jeune femme travaillant sur ordinateur portable à la maison, mignon petit chien en plus

Y A T-IL…

… des télétravailleurs dans la saaalle ?! Probablement, oui.

Confifi round 3 : Booon-jouuur ! (on va finir pas ne plus les compter, hein). Face à cette crise sanitaire du Covid-19, nous sommes de plus en plus nombreux en télétravail. Et c’est dans ces moments-là qu’on remercie les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et tout ce qui est possible de faire grâce son ordinateur portable/PC et son smartphone ! 🙏

Aujourd’hui, le télétravail a le vent en poupe ! Découvrons ensemble tout ce qu’il faut savoir sur cette organisation de travail.

Psst… Enfilez votre casquette juridique ! (oui, on commence par le moins drôle…). Promis, on se rattrape après !

Et zéééparti !

Le télétravail : Définition

D’après l’article L1222-9 du Code du Travail, « le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication. »

D’après l’article L1222-11 du Code de Travail, « En cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en oeuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et garantir la protection des salariés. »

Le saviez-vous ? 🤔 Depuis le 22 Septembre 2017, la mise en place du télétravail a été accélérée pour généraliser cette pratique organisationnelle. Depuis cette date, il n’est plus nécessaire de préciser cette modalité dans le contrat de travail du salarié.

Le télétravail en France

Depuis Mars 2020, le confifi a fait évoluer la façon de travailler de millions de gens qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés à devoir travailler depuis chez eux. Waouh ! Un vrai défi pour de nombreuses entreprises forcées de s’adapter à la situation sanitaire et de mettre en place le télétravail pour ses employés.

Le télétravail, va-t-il devenir la norme en 2021 ? Essayons d’en savoir un peu plus…

Quelques chiffres…

Alors que le gouvernement demande aux entreprises de renforcer le recours effectif au télétravail pour faire face au Covid-19, le Comptoir de la nouvelle entreprise de Malakoff Humanis publie les résultats de son Baromètre Télétravail 2021.

Près d’un an après le début de la crise du Covid-19, durant laquelle le nombre de télétravailleurs a atteint 41% des salariés, on observe « un retour à la normale » avec 31% des salariés en télétravail en décembre 2020 contre 30% en novembre 2019. Cependant, le nombre de jours télétravaillés continue d’être élevé avec 3,6 jours par semaine en moyenne (contre 1,6 jour fin 2019), et 45% des salariés en télétravail le pratiquent encore à 100%.

Télétravail VS Bureau : Le match

Le match est serré ! 😬 D’après une étude menée par le Journal du net, 43% des sondés ayant commencé à télétravailler pendant la crise affirment être plus productifs à la maison et 49% d’entre eux jugent que l’équilibre entre vie privée et professionnelle est meilleur en travaillant à la maison.

Découvrez l’infographie !

Pour qui ?

Le télétravail concerne :

Où ?

À domicile, dans un tiers-lieu, dans un télécentre ou dans un espace de coworking, les lieux où peut s’exercer le télétravail sont nombreux ! Petit tour d’horizon… Vous voulez bien ?

Le télétravail à domicile

Ladies and gentlemen… Prêts(es) pour un petit sondage ?!

Quel profil de télétravailleur êtes-vous à la maison ? L’aventurier ? Celui qui aime installer son bureau dans son jardin, au soleil, à la plage… Le motivé ? Celui ou tranquillité et performance rythme son quotidien… Le communicant ? Celui qui aime tout partager avec ses collègues, mais qui a tendance a oublier qu’ils ne sont pas là… L’organisé ? Boissons, friandises, téléphone, chargeur… Tout est à portée de main ! Le télétravailleur de famille ? Celui qui est parfois dérangé par un petit cri « Papa ! » « Maman ! »… Le Blazé ? Celui qui se sent seul car ses collègues lui manquent…

Levez la main ou le petit doigt comme vous préférez, si vous vous êtes reconnu ! (oui, nous aussi…).

Il y a aussi tout plein de chouettes lieux pour télétravailler, regardons ensemble…

Le télétravail dans un tiers-lieu

Un télécentre est un espace de travail destiné au public (salariés et/ou aux indépendants) qui offre des équipements informatiques et de télécommunications nécessaires notamment au télétravail.

Un espace de coworking est un espace de travail partagé entre des travailleurs indépendants ou salariés à la recherche de cohésion et de collaborations avec des pairs, formant ainsi une communauté d’utilisateurs du lieu.

En Vendée, la LOCO numérique, la Fabrik 3.0 ou encore We Forge font partie de ces espaces de coworking ! Vous en connaissez certainement d’autres ?!

Droits et obligations

Télétravail : Les droits pour l’employeur

L’employeur a le droit :

Télétravail : Les obligations pour l’employeur

L’employeur a l’obligation :

Télétravail : Les droits pour le salarié

Les télétravailleurs bénéficient des mêmes droits individuels et collectifs que les autres salariés de l’entreprise :

Télétravail : Les obligations pour le salarié

Le télétravail raconté par une authentique recruteuse

À circonstances exceptionnelles, méthodes inédites ?! Notre nana de la com’ a pris la parole et nous partage son quotidien aujourd’hui…

Stéphanie
L’organisée. Café, smarthphone, shoko-bons… Tout est à portée de ma main. Prête ?! Prête. Au travail !

« Hello ! Je suis Stéphanie, Chargée de Communication chez adn RH depuis bientôt 3 ans ! Voilà maintenant un an que le télétravail a fait irruption dans ma vie professionnelle, pour le meilleur et pour le pire (rire). C’est donc depuis le 5 Avril que j’ai (re) switché du bureau à la maison afin de m’adapter une nouvelle fois à cette crise sanitaire. À l’intérieur de moi, c’était un peu le feu de joie. Pourquoi ? Le télétravail m’épargne les trajets quotidiens… Autant de minutes grappillées pour prolonger ma nuit (oups…)…

suite

…Les premières journées ont été assez perturbantes, nouveau rythme, nouveau cadre de travail, nouvelle organisation… Pour ma part, une journée en télétravail ressemble a une journée classique, mais sans le petit café du matin partagé avec Marie & Sophie et avec un peu plus d’appels ! Comme d’habitude, j’alterne entre mes différentes missions en communication et surtout avec ma Dolce Gusto (addict au café, oui et alors ?!). Je fais attention à bien couper le midi et le soir, je trouve important de bien veiller à l’équilibre vie professionnelle et personnelle. On a l’habitude de se retrouver une journée par semaine au bureau afin de faire un point tout en se protégeant avec les gestes barrières. Globalement, je vis le télétravail plutôt bien, mais je préfère être au bureau. Je trouve quand même avoir gagné en autodiscipline dans un environnement où les tentations et distractions sont nombreuses… »

Et vous, comment vivez-vous ce télétravail ?

Découvrez le mémo ANDRH qui recense les règles d’or pour rester productif et en santé en travaillant depuis son domicile !

Le télétravail va-t-il changer nos vies et s’imposer après cette crise du Covid-19 ?

 

Stéphanie • Les authentiques recruteuses

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entretien d'embauche

« Yesss, j’ai été sélectionné pour passer un entretien d’embauche !! » Nous avons tous vécu ce moment de joie où très vite, l’angoisse et le stress ont pris le dessus…

😲 « Comment je dois me présenter ??? »

😨 « Quelles questions je dois poser ??? »

😱 « Quels documents je dois apporter ??? »

Pas de panique ! Voici nos petites astuces en trois étapes pour réussir au mieux ce challenge et donner le maximum le Jour J. 😉

Réussir les étapes de l’entretien d’embauche

Étape 1 : avant l’entretien d’embauche, je prends la situation en main et j’anticipe !

Posez-vous les bonnes questions

« Quel est mon projet professionnel ? » « Qu’est-ce que je recherche ? ». Montrez au recruteur que vous êtes déterminé.e et que vous n’êtes pas arrivé.e ici par hasard.

Renseignez-vous sur l’entreprise et sur le poste

Le recruteur peut vous demander de présenter brièvement l’entreprise. Tenez-vous donc informé des chiffres-clés (nombre de salariés, date de création par exemple), des actualités, des campagnes, des objectifs, etc. 💡 le site internet et les réseaux sociaux vous livreront plein d’informations. – Par ailleurs, prenez le temps de bien lire l’annonce. Elle vous donne en amont des informations sur l’entreprise et le poste à pourvoir. 💡 – prenez des notes et amenez-les lors de l’entretien. –

Anticipez les questions du recruteur

Il est vrai que nous ne pouvons pas toutes les anticiper. Néanmoins, maîtriser son sujet et préparer son argumentation, c’est possible : les qualités, les points d’amélioration, les motivations, ce que vos collègues pensent de vous, le style de management pratiqué et dans lesquelles vous vous sentez le mieux, etc. Votre authenticité passera par votre spontanéité ! 😉

Emmenez votre book (si nécessaire) et de quoi prendre des notes

N’hésitez pas à montrer ce dont vous êtes fier, s’il y a rapport avec le poste bien sûr : article de blog, affiche, vidéo, dépliant, bulletin de notes, etc. Et surtout, prenez des notes ! ✍ Votre implication et votre écoute joueront forcément en votre faveur en démontrant votre motivation !

Entraînez-vous avec une personne de confiance

La personne jouant le rôle du recruteur pourra vous mettre en situation réelle. Vous partirez pour cet entretien plus confiant.e & plus à l’aise. 👍

Étape 2 : pendant l’entretien d’embauche, je reste sérieux.se mais sans trop me prendre au sérieux. Vous me suivez ? Regardez !

Soignez votre arrivée

La première impression ne laisse parfois pas de seconde chance. Les biais cognitifs n’échappent pas aux recruteurs. L’attitude est soignée (en adéquation avec l’image que l’on veut dégager), le sourire est présent, la voix est assurée, vous êtes à l’écoute et vous êtes intéressé.e par le recruteur (et sa société), la posture physique aspire la confiance et vous parlez à l’ensemble des personnes présentes. 💡– restez vous-même – Ah oui… Arriver quelques minutes en avance est toujours conseillé !

Parlez-moi de vous

Un classique de l’entretien d’embauche. Le but est d’analyser votre capacité à synthétiser un discours clair et de faire le lien entre votre parcours et vos souhaits avec le poste.💡– soyez clair et concis –

Vulgarisez votre langage

Un recruteur n’est pas un informaticien ou un comptable. Il est donc recommandé d’adapter son vocabulaire au public pour faciliter sa compréhension. Le ou les recruteurs peuvent en déduire que vous êtes en parfaite maîtrise du sujet, mais que vous savez également vous adapter à la personne qui est devant vous.

Formulez les questions

Pendant ou à la fin de l’entretien, n’hésitez pas à poser des questions. Cela permet de booster votre motivation et vos intérêts auprès du recruteur. Aucune question n’est taboue, toute incompréhension mérite d’être éclaircie. En revanche, si l’échange est constructif, vous n’avez pas forcément de questions à poser et tant mieux. 😉 En sortant de l’entretien, vous devez avoir connaissance des missions, avec qui et où vous allez travailler, si c’est une création de poste ou un remplacement et les prochaines étapes du recrutement.

Savoir dire « non »

Dire non n’est pas aisé. Tout dépend de la manière dont on l’exprime : ton brutal, trop sec ou trop mielleux. Le « non » doit signifier que vous respectez votre interlocuteur. On craint de ne pas faire plaisir, mais dire oui et ne pas aller au bout de son engagement est bien pire. Un « non » nécessite une justification. 💡– respectez-vous (ou vos souhaits) avant tout. –

Étape 3 : je ne relâche pas mes efforts, je peux encore faire la différence !

Remerciez le recruteur

Envoyez un mail de remerciement après un entretien d’embauche est un signal positif transmis à son potentiel futur employeur. À condition de soigner le fond et la forme ! 😉

Feedback

Lorsque le recruteur vous appelle pour vous annoncer la décision finale, n’hésitez pas à demander les points qui ont influencé sa décision (les plus et les moins). C’est un moyen de connaître les axes à améliorer ou au contraire de connaître ses points forts. Le but est de progresser et de ne pas réitérer les mêmes erreurs.

Cette liste de conseils n’est évidemment pas exhaustive. Plusieurs facteurs peuvent venir interférer un processus de recrutement, il faut donc savoir s’adapter. Tout simplement, restez vous-même ! Bon… On ne va pas vous cacher que certains « fashion faux pas » sont à éviter. 😂  Regardez : https://www.youtube.com/watch?v=jYvHsJRyCzc

Adn RH vous souhaite bonne chance pour vos futurs entretiens et que « l’authenticité » soit avec vous ! À bientôt. 😊

 

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L'égalité homme et femme

Le travail est le premier lieu de discrimination. Et la discrimination, on a du mal à en parler… Sujet tabou ? Pourquoi ? Il y a une méconnaissance du sujet qui provoque aujourd’hui un sentiment d’injustice voire même de peur chez l’individu. En France, un actif sur trois (34%) affirme avoir été discriminé. 18,5% dans le cadre d’une recherche d’emploi et 29% au cours de sa carrière, précise la CFDT. C’est trop ! Voyons le sujet d’un peu plus prêt…

La discrimination au travail : c’est quoi ?

Définition de la discrimination au travail

La discrimination au travail réside dans le fait de nuire au salarié par des propos ou des comportements subjectifs, dans l’environnement professionnel (phase de recrutement, stage, licenciement ou encore pendant le contrat de travail) et dont la pratique est punie par l’entreprise et la justice. C’est un délit ⛔. Le code du travail est très clair en la matière. L’auteur de la discrimination s’expose à une sanction disciplinaire de 3 ans d’emprisonnement et d’une amende pécuniaire à hauteur de 45 000 euros à titre personnel, et 225 000 euros pour l’entreprise en tant que personne morale.

Aujourd’hui, un tiers de la population française rapporte des discriminations liées au sexe, à l’âge, à la grossesse, à l’origine, aux convictions religieuses, au handicap et à la santé au cours des cinq dernières années. En 2019, 25 critères liés au principe de la non-discrimination sont recensés et mis à jour régulièrement sur l’article du code de travail L1132-1. Ils peuvent être classés en 5 grandes catégories : le genre, la santé et le physique, les origines, les convictions et la situation de la personne.

La discrimination directe et indirecte

Parmi les différentes formes de discrimination, on distingue la discrimination directe qui consiste à défavoriser un salarié par rapport à un autre au profit de critères non-objectifs (plus difficilement détectables).
La discrimination indirecte, quant à elle, apparaît lorsque des règles et des pratiques ont un impact discriminant sur les employés, bien qu’elles aient été acceptées pour des raisons économiques ou fonctionnelles. La discrimination n’a pas de hiérarchie et donc ne provient pas forcément du manager ou du dirigeant de l’entreprise. Elle peut être pratiquée par un salarié à l’égard d’un ou de plusieurs de ses collègues.

Protection contre la discrimination au travail

Tous les salariés/candidats en emploi, en stage ou en période de formation sont protégés par la loi. Les salariés témoins où ayant relaté des agissements discriminatoires ne sont pas sanctionnés, ni licenciés. La personne faisant l’objet d’une discrimination doit présenter au Conseil des Prud’hommes les éléments de fait lui faisant supposer l’existence d’une discrimination, directe ou indirecte.

Quels sont les interlocuteurs vers lesquels il est possible de se tourner ? :

Comment réagir face à la discrimination ? Y a-t-il un moyen de la limiter ?

La discrimination au travail : profil « junior » VS profil « sénior »

Appuyons-nous sur un exemple objectif qui revient souvent dans les débats. Un profil dit « junior » VS un profil dit « senior » lors d’une phase de recrutement. Attention, car le fait même de distinguer un profil junior d’un profil senior peut constituer l’indice d’une discrimination fondée sur l’âge.

Les faits sont qu’évidemment un profil « junior » aura moins d’expérience professionnelle qu’un profil « senior ». Signifie-t-il « moins de compétences » ? Non, il ne faut pas confondre le parcours professionnel du candidat, son savoir et son savoir-faire. On est d’accord, le volet « compétences » est un critère primordial dans la prise de décision d’un recrutement. Veillez à avoir des critiques aussi bien objectives que subjectives pour ne pas tomber dans l’extrême et donc, avoir un jugement discriminant.

Nos conseils

Soyez vigilant à la perception que vous avez, car elle repose sur des stéréotypes et des préjugés. Chaque individu dispose d’un mécanisme de cognition (biais cognitifs) qui vient influencer son jugement. Il est donc nécessaire de les reconnaître pour mieux s’en prémunir. Suivant le candidat que vous aurez en face de vous, les propos ne seront pas accueillis et interprétés de la même manière en fonction de son expérience professionnelle, de son âge, de sa culture… Même si le message que vous souhaitez faire passer est le même ! N’hésitez pas à reformuler vos idées, à demander l’avis d’un collègue ou bien à participer à des formations.

Et pour les plus curieux 👉 11ème baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi.

À savoir que depuis janvier 2017, les personnes en charge du recrutement dans une entreprise d’au moins 50 salariés, doivent se former à la non-discrimination au travail tous les 5 ans. Et même les entreprises de recrutement ! Cette loi est inscrite dans le code du travail.

La discrimination positive, ça vous parle ?

Définition de la discrimination positive

En quelques mots, la discrimination positive est le fait de privilégier volontairement des personnes issues de minorités. Elle cherche à promouvoir l’égalité des chances, en favorisant les personnes qui ont généralement moins accès à l’emploi par exemple.

La discrimination positive en France

La mise en place de la politique de discrimination positive en France fait référence à la loi du 10 juillet 1987. Celle-ci impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer au moins 6% de travailleurs handicapés. C’est d’ailleurs le seul texte qui impose un quota de façon explicite. Effectivement, toutes les entreprises de plus de 50 salariés doivent être couvertes par un accord/plan, avec des objectifs chiffrés promouvant l’égalité homme et femme, ainsi que l’accès au travail pour les seniors. Si l’entreprise n’est pas couverte, elle doit payer une pénalité de 1% de sa masse salariale.

La discrimination positive en entreprise

Aujourd’hui, plusieurs entreprises françaises pratiquent la discrimination positive et ne s’en cachent pas. Avez-vous déjà entendu parler de l’un des premiers accords signés en 2004 « sur la diversité et la cohésion sociale » ? Oui ? Génial ! Effectivement, PSA Peugeot Citroën s’est engagé à lutter contre toutes les formes de discrimination lors du recrutement, de l’intégration et de l’évolution professionnelle. Concrètement, le groupe s’est notamment engagé à recruter des jeunes sans diplôme, et à diversifier les canaux de recrutement. Bonne initiative non ?

Et voilà un sujet bien décomplexé ! À bientôt 😉

 

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intégration d'un nouveau collaborateur

« Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne impression. » Partant de cette phrase très connue de David Swan, nous allons voir que l’intégration d’un nouveau collaborateur est une phase essentielle du cycle de leur vie. D’après l’étude sur l’industrie de Bersin by Deloitte, 4% des nouveaux salariés quittent leur poste après une première journée désastreuse et 22% des rotations de personnel ont lieu pendant les 45 premiers jours. Étonnant non ? 🤔

Voici quelques petites astuces qui pourront peut-être vous être utiles… 😉

L’intégration d’un nouveau collaborateur : comment s’y prendre ?

L’intégration du nouveau collaborateur commence dès la signature du contrat de travail et dure plusieurs mois. Le nouvel arrivant doit se sentir attendu, c’est-à-dire que son accueil ait été préparé. Ainsi, vous lui permettrez d’être rassuré, d’être en confiance et surtout de le fidéliser.

L’accueil

Il est primordial d’uniformiser la méthodologie d’accueil, de la personnaliser (c’est encore mieux) et si ce n’est pas encore fait, de la concevoir.

Le livret d’accueil

Le livret d’accueil est et reste l’un des supports les plus complets sur la vie de l’entreprise : historique, activités, CHSCT, règlement, organigramme… Vous pouvez y mentionner toutes les informations qui vous semblent utiles à savoir pour le nouvel arrivant. Cette feuille de route ou encore ce plan d’intégration sera consultée autant de fois qu’il le souhaite. La vie de l’entreprise n’aura plus de secrets pour lui ! 💪

Présentation du lieu de travail

Il est important que le nouvel arrivant ait une présentation de son lieu de travail. J’entends par là son poste, ses outils, ses collègues, mais également des conditions matérielles et techniques qui lui sont exprimées de façon explicite (formation, droit, avantages…).

Évidemment, quand tout le monde est informé de son arrivée, c’est ENCORE MIEUX ! 😃

Désigner « un parrain »

Désigner un parrain peut impliquer davantage les salariés dans la vie sociale de l’entreprise. Ce parrain/cet ambassadeur, choisi parmi le personnel, aura pour rôle d’accompagner le futur arrivant, de répondre à ses questions et de lui présenter en détail le service dans lequel il devra travailler. Résultat ? Moins de stress, une vision plus claire du poste de travail, un point de repère au sein de l’entreprise et des pauses cafés partagées. ✌️

L’intégration d’un nouveau collaborateur : comment entretenir sa motivation ?

La durée de la période d’intégration peut varier d’une entreprise à une autre, mais la démarche doit toujours rester la même. Je m’explique…

Le nouvel arrivant doit percevoir une évolution pendant cette période d’intégration. Par exemple, sur son aisance dans ses missions, mais aussi dans ses relations avec les collaborateurs.
La connaissance des actualités, des perspectives de l’entreprise et des moyens mis en œuvre pour y parvenir peut renforcer son sentiment d’appartenance.

Vous le savez, la communication en face-à-face est toujours plus appréciée qu’un mail. Alors n’hésitez pas à aborder dès le début les sujets du comité d’entreprise, du règlement intérieur, des conditions générales de travail ou encore à fixer les objectifs en rappelant les missions à court, moyen et long terme. Puis, osez lui dire les choses qui ne vont pas ou tout simplement à le féliciter. Oui, la confiance n’exclut pas le contrôle !

Installez un environnement de confiance où l’honnêteté et l’authenticité sont de rigueur.

L’intégration d’un nouveau collaborateur : fin de la période d’essai… que faire ?

Le bilan

Vous pouvez faire un bilan sur son intégration ou encore un « rapport d’étonnement ». Allez recueillir son avis, son ressenti. Restez à l’écoute sur ses attentes et ses craintes. Cela vous aidera aussi pour une prochaine intégration. Cet échange est une bonne transition pour conclure la fin de son intégration. Vous pourrez y aborder son adaptation au sein de l’équipe : rythme, habitude de travail, missions… Et faire un point sur ses compétences acquises, sur ses compétences à développer et pourquoi pas planifier une formation.

L’intégration d’un salarié est une étape clé dans le recrutement. Elle comporte de véritables enjeux pour le bon développement de l’entreprise et permet notamment de créer un lien avec le nouvel arrivant. C’est vrai, il n’y a pas de solution universelle et heureusement. Personnalisez et appropriez-vous-la ! Votre marque-employeur sera une fois de plus mise en avant.

À vous de jouer ! 😉

 

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faire appel à un cabinet de recrutement

Externaliser ses recrutements présente de nombreux atouts. Voici les 10 raisons principales pour lesquelles une entreprise fait le choix de faire appel à un cabinet de recrutement.

Le coût

Contrairement à ce que vous pouvez penser, il est souvent moins coûteux de faire appel à un prestataire externe pour un recrutement que de le réaliser soi-même. La juste-valeur, pas du discount !

Le manque de temps

Faire appel à un prestataire externe permet de vous concentrer sur votre cœur de métier.

La confidentialité

Publier une annonce en direct peut livrer des informations aux concurrents ou aux salariés.

L’image

Faire appel à un cabinet peut être considéré par certaines entreprises comme un signe extérieur de richesse vis-à-vis des candidats, et ça les rassure.

Limiter les risques

Plus le poste est important et essentiel à la bonne marche de l’entreprise, plus le risque est élevé pour l’entreprise et plus il faut prendre le soin de bien recruter, le bon candidat/la bonne candidate. D’où l’importance d’avoir ce regard extérieur.

Isoler réellement le coût du recrutement

Le ratio moyens/nombre de recrutement ne permet souvent pas aux entreprises de s’offrir les meilleurs outils de sourcing pour dénicher les talents.

Ne pas chasser directement chez un concurrent

C’est un moyen de conserver une certaine confidentialité, et de ne pas divulguer d’informations stratégiques.

Le manque de compétences en interne

Faire appel à un professionnel du recrutement permet de profiter de son expérience et de ses connaissances sur les différents bassins d’emploi. L’expertise et la spécialisation des cabinets en fonction des secteurs ou des postes permet de s’assurer qu’ils connaissent parfaitement vos métiers. La mobilisation des ressources internes est parfois beaucoup trop importante et ne permet pas de faire correctement cette démarche. Les cabinets sont déjà au fait des dernières nouveautés en termes de méthodes d’e-recrutement

Se protéger en cas d’échec du recrutement

Un dirigeant/manager pourra argumenter qu’il a choisi le meilleur cabinet de recrutement pour son recrutement et qu’il ne pouvait pas faire mieux.

Se protéger des risques de débauchage

Les cabinets pratiquent le « off-limit » : ils s’interdisent de chasser chez leurs clients. Ce principe permet aux entreprises de « protéger » leurs équipes.

Conclusion : vous qui êtes soucieux de votre marque employeur, regarder la réputation du cabinet (client & candidat). Consultez les témoignages et/ou avis et contribuez aussi en témoignant vous-même. Vérifiez aussi le taux de fidélisation client du cabinet, c’est souvent un indicateur révélateur.

Conditions de réussite : impliquez-vous dans la procédure de recrutement ! Vous devez livrer les raisons du recrutement, l’historique, la définition du poste, vos attentes… Sinon c’est mission impossible pour le recruteur ! Comme vous, le cabinet doit être impliqué notamment au travers d’un bon reporting sur l’avancement de la mission.

*Petit aparté sur l’acompte, qui peut garantir le travail sérieux de l’équipe. Vous ne faites pas appel à un cabinet de recrutement uniquement pour passer des annonces. De même, un cabinet de recrutement digne de ce nom ne se contente pas de passer uniquement des annonces. Il dispose de moyens de recherche nécessitant un investissement plus important pour actionner tous les leviers afin de dénicher la perle rare. Ne diabolisons pas, chacun peut trouver chaussure à son pied.

**Parlons d’exclusivité : choisissez d’enrôler un cabinet dans une mission sérieuse et d’y mettre les moyens. Mais aussi vis-à-vis des candidats, que pensera-t-il s’il est contacté, harcelé par plusieurs cabinets pour une même mission au sein d’une même entreprise ?

 

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Sophie & Marie

ADN RH soufflera sa troisième bougie dans quelques jours… Pour fêter ça, nous nous offrons et nous vous offrons notre nouveau site web : www.adn-rh.fr !

15 Janvier 2018… Après plusieurs mois de travail, nous sommes ravies de vous annoncer la mise en ligne de notre nouveau site web.

Depuis 3 ans, ADN RH a grandi et confirme son engagement à vos côtés dans vos projets de recrutement et vos recherches d’emploi, avec notre principale valeur qui transpire à travers notre ADN depuis toujours : L’AUTHENTICITÉ. Et ce n’est pas nous qui l’avons proclamé, mais bien vous, au travers de vos différents témoignages ! Nous sommes donc aujourd’hui certifiées « AUTHENTIQUES RECRUTEUSES » pour notre plus grand plaisir !

En gardant à l’esprit notre mission et nos valeurs, nous avons conçu un nouveau site internet à notre image.

Nouveau site web = Nouveau design

Notre nouveau site web reprend l’identité visuelle d’ADN RH. Les couleurs principales de notre logo (violet et gris) habillent les pages du site.
Nous avons ajouté une image de fond à chaque page du site web pour illustrer les différentes thématiques.
Les pages « espace entreprises » et « espace candidats » ont été également repensées pour vous faire découvrir nos différentes offres sur-mesure et l’expérience candidat lors de notre processus de recrutement.
Enfin, nous avons ajouté une illustration animée sur la page d’accueil, qui dure quelques secondes, pour vous montrer comment nous abordons vos différentes problématiques ; une vidéo sur l’histoire d’ADN RH et des vidéos de témoignages clients sont désormais disponibles.

Une expérience plus agréable pour les visiteurs

Notre nouveau site web offre une navigation fluide et agréable aux internautes.
L’arborescence a été limitée à partir du menu principal.
Deux « appels à l’action », « Nos offres d’emploi » et « NewZletter » ont été ajoutés à la page d’accueil pour les candidats à la recherche de nouvelles opportunités.
Autre amélioration importante, le site internet s’adapte à tous les appareils (smartphones, tablettes et ordinateur de bureau). Cela signifie que l’expérience de navigation des visiteurs sera toujours optimale !

Venez découvrir notre team, nos services, nos références, nos témoignages, nos chouettes offres d’emploi et notre blog !

Bonne navigation et à très vite pour nos prochaines aventures…

 

Marie & Sophie • Les authentiques recruteuses

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